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Développement personnel ou Injonction du bonheur ?

Les citations inspirantes sont-elles une source d’inspiration ou de stress, de pression ? Il est essentiel de se remettre, de vous remettre, au centre de la démarche. Vous intéressez-vous au développement personnel par choix ou avez-vous le sentiment d’être victime d’une sorte d’injonction du bonheur à tout prix ?

Il y a d’un côté les méga gurus du développement personnel pas très nuancés (j’espère que vous ne me rangez pas dans cette catégorie !). De l’autre, les penseurs/critiques qui le dézinguent mais ne proposent rien à la place. (Je pense notamment au livre de Julia de Funès qui fait beaucoup parler de lui du coup : développement (im)personnel). Sauf qu’entre les deux, se trouvent l’essentiel des gens, qui ont un boulot, ou en cherchent un, ont des contraintes, font du mieux qu’ils peuvent au quotidien, et essaient avec plus ou moins d’intention de travailler sur leur propre bonheur, tiraillés entre leur bonne volonté et la culpabilité de ne jamais être assez, plutôt démotivante.

Stress du bien-être : le bonheur à tout prix

Ce questionnement m’est venu en commentant un super article lu sur Talenty Média qui s’intitulait Inspiration ou culpabilisation ? Les deux auteurs de l’article soulignaient les limites de tous les beaux mantras et citations de développement personnel que l’on trouve partout sur les réseaux sociaux… De motivantes ou inspirantes elles peuvent vite devenir oppressantes et culpabilisantes, selon la personnalité et l’état émotionnel de celui ou celle qui les lit. Une forme d’obsession du bien-être qui prend la forme d’une injonction au bonheur à tout prix.

J’en avais déjà parlé dans mon article sur la procrastination, je déteste par exemple les 86400 secondes de Beyoncé : en gros vous avez le même nombre de secondes que Beyoncé chaque jour, et elle, elle est devenue Beyoncé et vous, et bien vous n’êtes que vous … (sous-entendu : donc vous avez intérêt à vous bouger le c*l). Voilà voilà. Donc non, ce n’est ni ma vision du développement personnel, et encore moins du coaching.

Je trouve que le développement personnel (D.P.) est une approche très prometteuse dans un monde plutôt violent et individualiste.

Pour autant, je n’admets pas que sous prétexte de D.P. et de responsabilisation sur sa vie, on en arrive à faire culpabiliser les gens de ne jamais être assez.

C’est d’ailleurs toute la philosophie de mon livre qui sera publié cette année je l’espère : un livre de développement personnel, d’empowerment mais bienveillant et adaptatif aux contraintes de chacun.e.

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Le développement personnel, juste un outil

Le D.P. est un formidable outil – j’insiste sur ce mot – pour nous reconnecter à nous-mêmes, marcher vers notre épanouissement et prendre les rênes sur la manière dont nous répondons aux circonstances qui ponctuent nos vies.

Selon moi, l’objectif ultime du développement personnel n’est pas de forcer le bonheur. Il est plutôt de renforcer notre résilience en nous aidant à traverser les épreuves de la vie et, avec un peu d’entraînement, à même parvenir à expérimenter des bouts de joie et de bonheur régulièrement, même dans la galère.

Mais être sur ce chemin ne veut certainement pas dire devenir zen tout le temps, ni être toujours heureux et béats, ou encore l’interdiction totale de péter un plomb (oui, même quand on est coach !), ou de se sentir coupable de ce qui nous arrive.

Non seulement nous ne sommes pas parfaits (breaking news !), nos vies ne sont pas parfaites ; mais elles n’ont pas à l’être ! Point.

Je suis d’un naturel stressé et anxieux, et je sais Ô combien nous sommes nombreux ainsi. C’est en découvrant le D.P. que j’ai mis le doigt sur ma vocation de coach ; et ai compris que j’entretenais des schémas de pensées qui ne m’étaient plus utiles voire même me desservaient. Ce fut l’occasion de découvrir mes véritables besoins et aspirations en tant qu’adulte et comment travailler sur soi.

J’ai appris notamment comment faire des changements dans ma vie afin d’accepter ma façon d’être et faire en sorte que même mes fragilités soient une force d’une certaine manière. Cela m’a aussi donnée les outils pour que ma vie se rapproche plus de qui je suis vraiment.

La juste balance : une ouverture d’esprit critique

Pour autant le D.P. n’est pas non plus une obsession : je vis ma vie, je construits mon entreprise, j’élève mes enfants, je me fais à mon nouveau lieu de vie sans pour autant penser continuellement à ce que je lis dans les livres ou écoute comme podcasts à chaque instant. A la place, ces ressources m’imprègnent un peu plus chaque jour et j’expérimente, pour déterminer lesquelles me sont utiles. Comme on apprend une langue et au fur et à mesure on n’a plus besoin de la traduire, elle s’exprime de plus en plus spontanément.

Pour poursuivre avec les métaphores, il faut prendre les ressources de D.P. comme un beau brunch à volonté : on essaie d’y manger varié, équilibré, mais tout en se faisant plaisir et en privilégiant ce qui nous fait du bien, ravit nos papilles. C’est pareil, mais avec le cerveau.  

Cela fut possible car j’ai été extrêmement regardante sur mes ‘mentors’ virtuels, ceux et celles que je lis ou écoute, en gardant mon esprit critique tout en restant ouvert à tous ces concepts qui ne m’étaient pas familiers.

Le vrai développement personnel, c’est celui qui vous est utile, sans jamais vous faire sentir merdeux.se. Si jamais vous lisez ou entendez qui que ce soit qui vous donne ce sentiment, laissez tomber, car vous savez quoi ? Personne ne vous connaît mieux que vous-même. Cela ne veut pas dire que vous n’avez rien à apprendre ou à améliorer, mais au fonds vous le savez déjà ça, donc pas besoin d’un pointeur de doigt mais de quelqu’un pour vous accompagner dans votre chemin.

Donc non, le développement personnel n’a pas à être assimilé à cette injonction du bonheur, mais cela suppose de l’aborder avec conscience et intention. Et vous, dans quelle mesure vous intéressez-vous au développement personnel et pourquoi ? Je serais très heureuse de vous lire en commentaires !


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26 commentaires sur “Développement personnel ou Injonction du bonheur ?”

  1. Bonjour, Depuis quelques année, j’entends parler du DP, et c’est vrai que souvent, c’est présente de façon que les gens cherchent absolument le bonheur. Cela pousse ces mêmes personnes à culpabilisé, il me semble. En fait, je pense que le bonheur est une acceptation de soi et de ses choix. Et accepter certains de ces choix est compliqué.
    J’adore votre image du Brunch à volonté 🙂

    1. Merci infiniment pour votre partage Giselle. Vous avez parfaitement résumé le sujet, car à partir du moment où « il faut » être heureux, cela devient une source de stress, et comme c’est quelque chose qui n’est pas atteignable juste comme ça; source de culpabilisation. Et résultat, on abandonne et on s’en veut; où on croit que ce n’est pas pour soi etc… alors que si, c’est pour tout le monde, sauf que chacun aura son propre objectif, et ça change toute 🙂 Très belle semaine !

  2. Merci Farah pour cet article très juste et qui a le mérite de remettre un peu les choses au clair sur le développement personnel. Je m’en nourris depuis plusieurs années déjà et j’ai eu l’occasion de lire / entendre / voir des choses qui résonnent et d’autres beaucoup moins. Aujourd’hui, j’ai l’impression que le DP se démocratise de plus en plus (j’ai été d’ailleurs agréablement surprise de voir que les livres de DP étaient de plus en plus mis en avant dans les Relay des gare 🙂 ) mais en même temps quand je vois certains posts sur les réseaux sociaux et les groupes de DP que je suis, on dirait que la plupart des gens cherchent une solution miracle grâce à tel livre ou telle méthode à appliquer qui va les rendre heureux automatiquement en suivant les bonnes étapes et en cochant les cases. Et effectivement, s’il n’y a pas de prise de recul, de réflexion sur soit-même, ça ne peut pas fonctionner (et d’ailleurs comme tu le dis ici, même avec cette réflexion, ça ne fonctionne pas non plus toujours, c’est un cheminement avec ses hauts et ses bas) et ça entraîne derrière d’autant plus de frustration.
    Après, ça ne m’empêche pas d’apprécier les discours et citations motivants et inspirants mais c’est sur qu’il ne faut pas le prendre comme une obligation d’être heureuse, de donner toujours le meilleur. Il y a des jours où ça ne va pas, des jours sans et c’est normal. C’est là que la bienveillance envers soi-même devient primordiale 🙂

    1. Miléna c’est exactement cela. Je partage ton enthousiasme de voir que le DP n’est plus réservé qu’aux « initiés ». ça c’est vraiment chouette ! Mais l plus grand travail de DP consiste en effet aussi à accepter que les phases de mou font partie de la vie, mais qu’elles sont transitoires et sources d’apprentissages 🙂 Pour le reste exactement, se connaître suffisamment pour trier ce qui nous est utile ou non ; et bien sûr de l’huile de coude car cela demande des efforts, les solutions miracles sont du BS (bullsh*t).

  3. A chacun son D.P. et sa façon de le mettre en place. Nous n’y attachons pas tous la même importance et comme tu le dis, cela ne doit pas devenir une injonction. Il faut être prêt dans sa tête avant de se lancer dans des lectures ou exercices de développement personnel !

    1. Audrey tu as parfaitement résumé ma pensée, merci infiniment pour ta contribution. Tu as bien raison, pour que le DP soit utile, il faut être prêt à s’ouvrir et à (se) remettre en cause.. en toute bienveillance bien sûr 🙂

  4. Excellent ton article, merci beaucoup, tu mets le doigt sur une chose essentielle ! Je partage tout à fait ton point de vue, c’est pour que je trouve qu’en tant qu’accompagnant / coach c’est important aussi de parler de nos « points faibles », des difficultés qu’on a traversé, de nos expériences, etc. pour montrer qu’on est humain !

    1. Laurine je suis très touchée par ton message et heureuse que mon article ait trouvé écho en toi ! Absolument, bien que nous soyons non-influent, le fait de partager notre processus de manière authentique, et pas que les parties qui « mettraient » en valeur est quelque chose d’important c’est juste. Le vrai coach incarne l’authenticité jusqu’au bout des ongles, ce n’est pas toujours facile; mais c’est un travail important 🙂

  5. Je suis entièrement d’accord avec vos propos. Je suis comme toi des fois j’en ai marre d’entendre « il faut être heureux », « comment atteindre le bonheur ». Des fois quand le moral est en baisse, j’aime bien lire des romans de développement personnel du style Virginie Grimaldi qui rebouste bien mais sans injonction.
    En tout cas, c’est une belle analyse !

    1. Garance merci beaucoup pour tes encouragements, je vous que partageons la même philosophie. Avoir le moral en berne ça fait partie de la vie c’est clair. Je trouve super que tu aies trouvé des manières de l’accepter et de dépasser ces moments de vie 🙂

  6. Ouf un article déculpabilisant et qui fait du bien. certains idées nous font marcher sur un fil…ton article me réconcilie avec les injonctions et la nécessité de mettre en place des choses pour soi à tout prix. Tout est une question de rythme, de chemin personnel et d’équilibre comme tu le soulignes très bien.

    1. Sybille je suis vraiment heureuse que mes mots puissent te conforter dans cette idée que oui, il faut y aller à son rythme ! S’introspecter, s’interroger et essayer de s’améliorer là où cela nous est bénéfique est une démarche importante, mais on a toute la vie pour y arriver justement 🙂 Passe une très belle semaine !

  7. Je suis complètement d’accord. Moi ma vision du dev perso c’est connaitre qui on est pour devenir qui on veut. Et s’aimer tel qu’on est veut aussi dire qu’il faut honorer ces moments ou nous ressentons pas que du bonheur. Voire ces périodes troubles comme des opportunités d’aller en profondeur et voir le bel être authentique et vulnérable en nous même si on est pas des Beyoncé ah ah .
    Le bien etre ce n est pas que des moments de bonheur.

    1. Seheno merci infiniment de ta contribution. « Le bien-être ce n’est pas que des moments de bonheur ». Je suis absolument en phase avec toi et fan de ce mantra. M’autoriseras-tu de l’utiliser en te citant à l’occasion, je trouve que cela résume merveilleusement c’est approche déculpabilisante du développement personnel ? toujours un plaisir de te lire, à très vite 🙂

  8. Quel chouette article ! Que j’ai ri sur ton passage de Beyoncé. Je ne suis pas une experte en DP mais j’ai lu quelques livres et pour moi, cela m’a fait accepter mes défauts et apprendre à vivre avec. Cette étape étant validée, je peux me concentrer sur les petits moments bonheur qui s’accumulent pour devenir de plus en gros ! Pour moi ce n’est pas un changement, c’est une évolution.

    1. Haha je suis contente que tu aies apprécié, et je dois dire que pour autant, j’adore Béyoncé 😉 Plus sérieusement, je partage absolument ta démarche, celle de l’acceptation, qui permet de trouver ces petits bouts de bonheurs. Avec de l’entraînement c’est de plus en plus fréquent et plus facile aussi, même dans les moments complexes! Je crois en effet que quand on dit de quelqu’un qui travaille sur lui.elle (en développement perso) qu’il a changé, c’est sur l’incompréhension qui parle. Comme toi je crois profondément que le DP nous fait juste évoluer, ou tout simplement, nous révèle 🙂

  9. Coucou ! Ton article décrit exactement mon ressenti quant au développement personnel. L’année dernière je m’y suis mise par « nécessité » car je n’arrivais pas à tomber enceinte et que tout le monde me disait que c’était psychologique ! En définitif, ça n’est pas psychologique, il y a un vrai pb et j’ai fait un vrai rejet du développement personnel pdt plusieurs mois avant d’y retourner mais cette fois ci pour des bonnes raisons, et j’ai réalisé combien c’était important de comprendre pourquoi on faisait du développement personnel 🙂

    1. Olivia je suis très touchée par ton partage et t’en remercie sincèrement ! Le mental peut avoir un rôle très fort sur le corps, certes c’est vrai, j’ai moi-même expérimenté quelque chose de très flippant avec ma jambe qui s’est paralysée sans raison. Toutefois… les maladies sont réelles, les faiblesses ou impossibilités de notre corps aussi; au moins au moment où on les vit. Que le cause soit organique ou psychosomatique (qui n’a d’ailleurs rien à voir avec l’hypocondrie contrairement à ce que certains médecins laissent à penser, et ainsi font culpabiliser les patients), une maladie, une infertilité, un handicap, quoi que ce soit, cela ne nous définit pas. On ne se résume pas à ça !
      Tu l’as vraiment très bien dit, savoir pourquoi (et pour qui!) on fait du développement personnel est absolument primordial pour que cela nous soit utile. Et c’est là que le mental peut avoir une belle influence sur le corps, pas forcément guérir, mais au moins l’accepter tel qu’il est, car en définitive, qu’il soit complet ou pas, en super état de marche ou pas, notre corps est imparfaitement parfait : il est nous 🙂

  10. Hello ! Dans l’absolu lorsqu’on s’aime et s’accepte totalement, le développement personnel n’est qu’un bonus, un outil plaisir optionnelle. Sinon, il n’est de toute façon qu’un outil (ou plutôt une malette à outil utile, qui est proposé à ceux qui sont en quête de cet amour) et ne doit rester que cela parmi les mille et une voie qui mène à l’amour de Soi..😵😵

    Car lorsqu’on aime tout de soi, même ses défauts, ou ses manques…c’est cool.😍..et l’on réalise alors qu’il n’y a rien à développer, ou à changer, puisqu’on s’aime…..et la boucle est bouclée..🥰😍

    1. Merci infiniment Lysandra pour ton partage super inspirant! Clairement quand on s’accepte entièrement, le développement personnel n’est plus qu’une nourriture fascinante et une approche au monde 🙂 Quand on n’a (encore) acquis cet auto-amour, qui en plus je pense est fluctuant, il y a des phases dans la vie, c’est exactement comme tu le dis, c’est un outil pour se recentrer, se révéler, s’accepter, etc… Et j’aime beaucoup comme tu dis que ce n’est une voie parmi tant ! D’ailleurs dans mon langage, tout ce qui contribue à son épanouissement est du développement personnel, certains ce sera par la créativité, l’art, la musique ; d’autre en agissant dans des associations ; en partageant un blog ; en étant juste une maman comblée parfois tout simplement… bref, développement personnel c’est tout ce qui nous permet de nous accepter inconditionnellement 🙂 🙂

  11. Je suis tellement en accord avec cet article que je devais le commenter !
    Ce que vous écrivez est très juste. Pour ma part je ressens de plus en plus cette injonction au bonheur. Comme si le bonheur était quelque chose à atteindre vendu par toutes sortes de « gurus » aux méthodes farfelues… Mais non, le bonheur est un état d’esprit, et le développement personnel un outil comme vous l’avez très bien expliqué. Merci !

    1. Merci infiniment Ana pour votre commentaire qui résume parfaitement mon approche ! Le terme de guru est très important en effet, je décris fortement toute approche prônée par celui/celle qui cherchera à convaincre que « sa » méthode est la bonne ou « qu’il faut » prendre tel chemin. Je pense à l’inverse qu’un vrai coach ou plus généralement personne inspirante, aura l’humilité de ne pas prétendre savoir mieux que la personne ce qui est bon pour elle, seulement de lui suggérer des outils pour qu’elles choisissent ceux qui lui seront le plus adaptés 🙂

  12. Eh bien moi, je trouve que le DP est culpabilisant par essence, un concept à part entière.
    Plus je lis un peu partout comment apprendre à s’aimer, comment apprendre à se connaître, comment apprendre à se respecter bref retrouver l’estime de soi, plus j’en parle avec des gens autour de moi, et plus j’entends que la clé est en moi, plus je suis en colère contre le monde entier et contre moi parce que globalement, je trouve ça trop compliqué et même beaucoup trop abstrait et que le fait de ne pas y arriver me fait culpabiliser.
    J’entends depuis tjs qu’après tout quand je surréagis aux événements qui me contrarient, c’est plus à moi que je fais du mal plutôt qu’aux autres…. et bien je crois que cette pseudo bienveillance des autres, à m’expliquer que je me fais du mal, me fait encore plus de mal. Non! Je n’arrive pas à faire autrement. Même avec toute l’auto persuasion que je peux essayer d’avoir, avec toute la résilience que je peux mettre en place, avec toute la méditation que je peux faire.
    Le DP n’est pour moi rien d’autre qu’une méthode coué, l’arbre qui cache la forêt.
    Nos failles viennent de nos traumas d’enfance, de notre schéma de construction, de mécanismes de défense mis en place très tôt et qui perdurent tout au long de notre vie pour nous protéger des blessures narcissiques vécues dans notre petite enfance. Comment peut on penser alors que le simple DP puisse nous aider à accéder à notre inconscient sans garde fou?
    En bref, je pense que faire croire aux gens que « quand on veut on peut », ça relève de l’injonction culpabilisante de base. Car non, ce n’est pas si simple voir impossible, de pouvoir, même si on veut quand nos mécanismes de défense nous en empêchent tout simplement. Que le travail à faire est bien plus profond, long et complexe que ce que le DP veut bien nous faire croire.
    Votre article est donc une belle tentative d’être différent de ceux qui prônent l’état heureux… mais ce n’est qu’une tentative à mon sens.

    1. Bonjour Chloé, tout d’abord merci infiniment d’avoir pris le temps de lire ma chronique et de partager votre point de vue !
      En vous lisant j’ai envie de vous répondre que vous avez raison aussi 🙂 c’est à dire, que le développement personnel peut être un véritable levier d’accomplissement, de sérénité et d’alignement… mais aussi bien de mirage. Tout dépend ce que l’on choisit de prendre et de poursuivre comme objectif.
      Je crois pas qu’il y ait UN développement personnel, mais de très nombreuses formes. certains vont lire, d’autres méditer, assister à des conférences, faire du sport, embaucher un coach, un psy… et trouver leur propre combinaison. La question première serait déjà : pourquoi s’engager dans le développement personnel ? Pour atteindre quoi ? c’est primordial, et c’est ce que j’aime dans le coaching d’être extrêmement pragmatique et terre-à-terre, à mille lieux donc de la méthode coué.
      Ensuite pour ce qui est des traumas de l’enfance, certes ils sont là; mais ils ne prédéterminent pas qui nous devenons. Sinon tous les enfants ayant subi des violences sans exception seraient des adultes cassés non ? Donc tout dépend ce que l’on choisit de faire de notre passé, et là encore une fois, sans dire que c’est simple, ce n’est pas du tout impossible. Les croyances limitantes que notre cerveau prend pour des vérités inaliénables limitent généralement l’ouverture à d’autres alternatives; et c’est quelque chose qui se travaille merveilleusement bien, je le constate tous les jours avec mes client.e.s 🙂
      Toute tentative a le mérite de faire bouger les lignes aussi je vous remercie infiniment pour ces mots et n’hésitez pas à me contacter directement pour poursuivre l’échange Chloé 😉 à bientôt !

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