Chronique #5
Vous avez un projet professionnel en tête ? Je vais vous expliquer pourquoi faire du sport est l’étape n°1 ; et surtout comment faire pour y arriver. Carrière et sport, aucun rapport allez-vous me dire ? Vous aimeriez bien hein … 😊 Désolée de vous décevoir mais si, vie pro et activité physique sont intimement liés. Un projet professionnel, quel qu’il soit (viser une promotion, move latéral, reconversion, création d’entreprise…), demande de l’énergie, du focus et de la rigueur… et c’est exactement ce que l’activité physique régulière va vous apporter sans même avoir à y penser. Mais plus important encore : prendre le temps de faire du sport…va vous en faire gagner sur votre journée, promis !
Cet article s’est révélé être beaucoup plus long que je l’imaginais, aussi j’ai décidé de le publier en 2 parties 🙂
Programme d’activité physique, performance & résilience
La routine sportive : pilier du Selfcare
Cet article m’a semblé être une suite cohérente au Miracle Routine : mon alternative au Miracle Morning de Hal Elrod. J’y explique pourquoi le miracle n’est pas du tout de se lever à 5h du matin (sauf si on en a absolument envie, et là c’est très bien), mais plutôt dans la création d’une routine régulière, consacrée au selfcare. Routine dans le bon sens du terme. Celle qui nous permet de ne pas avoir à réfléchir à ce que l’on va faire et libérer notre cerveau.
Le Miracle Routine que je propose consiste donc à saisir du temps dans notre course frénétique quotidienne pour prendre soin de soi : par l’apprentissage, l’écriture, la méditation, et l’activité physique comme le suggère Hal Elrod. Sauf que finalement que cela soit le matin, le midi, le soir ; tout ou partie des SAVERS importe peu.
On peut d’ailleurs avoir plus ou moins d’affinité avec les pratiques proposées. Quand certains adorent écrire, d’autres préféreront le Silence, ou encore la Lecture ou Visualisation. D’autant qu’elles auront plus ou moins de sens en fonction de nos projets de vie respectifs. C’est pourquoi je propose de choisir celles qui nous conviennent le mieux, puis d’établir un programme hebdomadaire en fonction.
Les (vraies) raisons qui vous ont fait abandonner le sport
Entre sur-sollicitations et espérances ambitieuses
Millenials, Gen Z, nous sommes stimulés en permanence depuis l’adolescence, qui commence d’ailleurs de plus en plus tôt. Cela génère un stress unique en son genre. Mais les sollicitations en tous genres mettent également nos capacités de concentration à très rude épreuve (je passerai le laïus sur les écrans qui contribuent au développement de trouble du spectre autistique chez les petits, en disant simplement que cela fait peur).
J’en parle car je pense nos générations ont des attentes et aspirations très fortes concernant « la vie ». Aspirer au bonheur, à l’acceptation de soi (et des autres) dans un monde où l’image est maîtresse. Attendre de son travail qu’il ait du sens et soit en cohérence avec nos valeurs profondes. Si ces objectifs de vie sont ambitieux je suis certaine qu’ils n’en sont pas moins atteignables … à condition d’être armé(e) pour les atteindre.
Rigueur & Résilience
Une fois confronté(e) à ce que ces aspirations impliquent comme actions pour être réalisées, c’est souvent là que ça pêche. Manque de confiance en soi, déficit de reconnaissance, difficulté à se concentrer sur un objectif à long terme, peur d’échouer, renoncement ou résignation, procrastination (lire l’article ici !!). La liste des raisons pour ne pas essayer (ou abandonner) est longue comme le bras. Toutefois la vie est complexe ; il me semble difficile de faire des généralités et de décider unilatéralement si ce sont de bonnes ou mauvaises raisons.
Concentrons-nous sur le projet de vie professionnel en particulier. En soi il n’y a pas particulièrement de raisons de penser qu’il y ait des choses impossibles à réaliser (à moins d’être méga nul en math et de rêver d’être astronaute peut-être).
Maintenant vous voyez où je veux en venir hein ?! Nous ne sommes pas tous égaux face à ces dimensions de savoir-être. Mais nous pouvons tous les renforcer. Une méthode unanime, accessible et triplement utile : l’activité physique.
A ceux qui détestent le sport (d’ailleurs vous remarquerez que j’évite d’utiliser ce terme qui peut sonner comme réducteur ou excluant) : NE PARTEZ PAS !
Si j’ai beaucoup pratiqué de sport pendant ma prime jeunesse (si si, l’équitation c’est du sport ! j’en ai fait plus de 15 ans) ; je disais aussi à qui voulait l’entendre que « moi vivante je ne courrais qu’en cas d’urgence vitale ». Je trouvais aussi que le fitness ou la musculation c’était débile et sans aucun intérêt puisque pas d’adrénaline en jeu. (Oui j’étais très douce et nuancée).
3 bénéfices de l’activité sportive
J’en parle plus librement, sur mon compte Instagram notamment, je ne souffre pas d’une maladie précise mais de douleurs chroniques pelviennes et lombaires depuis 2 ans. Elles ont été invalidantes pendant une bonne année: je n’ai pas pu travailler pendant, et m’occuper de mes filles à l’époque 2 et 4 ans était un défi de chaque minute.
Si aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à rester assise plus d’une heure d’affilée sans en subir les contrecoups après ; je reviens cependant de si loin !!! Je ne veux absolument pas sortir les violons et faire pleurer sous les chaumières. La raison pour laquelle je vous dis ça, c’est uniquement parce que c’est l’activité physique qui m’a « sauvée ». Et je ne suis pas un cas isolée.
Quand on m’a dit l’année de mes 30 ans qu’il faudra que je fasse du sport tous les jours, pour le reste de ma vie, j’étais en déni. Je n’aimais pas ça. Je ne voulais pas en faire. J’étais en colère même, contre ce que j’estimais être une injustice.
1. Une forme physique au top à travers le saisons
Je vais enfoncer des portes ouvertes : faire du sport ça fait du bien ! Cela vous avance beaucoup n’est-ce pas ?! Plus sérieusement, je crois que nous sommes tous bien au courant des bénéfices de l’activité physique sur le corps et la forme physique. Je vous épargnerai donc statistiques et autres chiffres, qui ne sont pas des plus motivants.
Je souhaitais toutefois aller plus loin ; ou du moins peut-être éveiller certaines prises de conscience. A moins de souffrir d’une maladie chronique depuis l’enfance, mais souvent pendant notre vingtaine ou notre trentaine, on se croit invincible. Personnellement je me croyais invincible. Mon premier chef m’avait appelée la Machine de Guerre (dans sa bouche ce n’était pas un compliment mais je l’ai pris comme si c’en était un, don’t give a F**K !). Breaking news : non, nous ne le sommes pas…
Repassez-vous mentalement ces journées, courbés sur un laptop ou smartphones, assis(e) en réunion. Pensez-vous sincèrement que votre corps se laissera faire sans jamais rien dire ? Combien de personnes connaissez-vous qui se sent fatiguée, a toujours mal ici ou là, etc. … ?
Notre capital santé se préserve et se construit, dès maintenant.
L’activité physique régulière modérée permet donc de contrebalancer les effets néfastes d’un mode de vie plutôt sédentaire, vous le savez. Mais aussi de préserver son système immunitaire : des seniors (55 à 79 ans) pratiquant le vélo on un système immunitaire comparable à celui de jeunes (26-36 ans). Et enfin, de combattre de très nombreuses douleurs, à commencer par les problèmes de dos…
2. Un mental d’acier et une confiance en soi (re)boostée
Clairement il n’est pas question ici de s’imposer un marathon hebdomadaire ou de souffrir pour être de beau. Je fais vraiment référence à l’activité physique qui permet de se dépenser, se défouler, dégager des endorphines et rendre son corps plus fort.
La pratique d’une activité physique, même de courte durée (15-30min par exemple), mais régulière va permettre de dégager du temps pour soi en cassant cette rat race qui vous fait pédaler le nez dans le guidon d’urgences en urgences sans plus trop savoir pourquoi. Vous en retirerez un véritable regain de fierté et confiance en vous ! (Et il y a de quoi).
Et qu’on se le dise, se confronter à sa force physique régulièrement va consolider votre force mentale. Résister un peu à l’effort, un peu à la douleur, un petit pas de plus chaque jour… « un petit pas pour l’humanité mais un grand pas pour l’Homme » (ce que je me dis à moi-même régulièrement !)
Mais cela créera aussi une meilleure capacité à prendre de la hauteur sur le sens de vos actions quotidiennes. Pourquoi fais-je ci ou ça ? Est-ce utile ?
C’est pourquoi j’ai pris la décision, depuis que je travaille de chez moi, de me consacrer 30 à 45min au sport après avoir déposé mes enfants à l’école à 8h30 (pendant les vacances je mets le réveil pour me lever avant elles) ; tant pis si cela me fait commencer plus tard tout ce que je dois faire. Je considère que mon temps de sport est un temps bien investi : à court terme, une meilleur énergie dans la journée ; et à long terme, en consolidant ma santé.
3. Discipliné(e) sans effort & goût du challenge
Je parlais de régularité. Cette rigueur inhérente à la pratique sportive est une excellente école de vie. Et plus on intègre jeune cette compétence qu’est la rigueur, plus elle sera naturelle.
Si on arrive à s’imposer une certaine rigueur concernant l’activité physique, cette compétence se transposera inconsciemment dans tous les domaines, et notamment au travail. Pas besoin d’un chef pour vous dire quoi faire ou quand l’effectuer. D’autant plus important si l’on aspire à des responsabilités plus importantes ou voire même de créer sa propre entreprise.
A titre d’exemple, je pratiquais l’équitation en compétition, aussi je montais à cheval quasiment tous les jours. Mais il était hors de question que mes notes au collège ou au lycée en pâtissent. C’est assez naturellement qu’une organisation assez rigoureuse s’est installée, mais c’est cette rigueur qui m’a permis d’allier ma passion, l’école et une vie d’adolescente. Une fois dans le monde du travail, cela a été un atout précieux pour mener de front des projets d’envergure et progresser rapidement ; ou aujourd’hui de me mettre à mon compte sans (trop) craindre de me disperser.
Et si vous suivez mes conseils pour mettre en place un petit programme de sport progressif mais respectueux, le goût du défi et la satisfaction seront au rendez-vous. Et je ne peux m’empêcher encore une fois de faire l’analogie avec le monde du travail, de l’entreprise.
Alors convaincu(e) ? Je l’espère !
Maintenant la question à 1 million de dollars : comment me mettre au sport si je n’aime pas le sport ? Comment vais-je trouver le temps ? Voyons cela ensemble la semaine prochaine pour la 2ème partie de l’article ! Mais en attendant donnez-moi votre avis en commentaire ou sur Instragram je suis curieuse de le connaître !!
Je me suis totalement retrouvée dans ton article ! Au delà du projet professionnel, tout grand projet devrait être le moment de ce mettre au sport. Quand j’etais dans mes études supérieures ça m’a vraiment aidé de courir pour déconnecter un peu !
Merci pour ton commentaire ! Effectivement c’est un vrai investissement de temps pour son bien être et améliorer sa productivité 🙂
Je suis tout à fait d’accord avec tes propos. Pratiquer une activité physique régulière est un complément indispensable lorsque lon démarre un projet. Au-delà du bienfait physique, cela apporte des bienfaits à l’esprit également.
Merci Nadia tu as parfaitement résumé ma pensée 🙂
hello !
Superbe article, et j’ai adoré ton intro avec le Miracle Routine – ton alternative au Miracle Morning de Hal Elrod -😃 Ton angle d’approche est vraiment sympa et c’est vrai que le sport est un des ingrédients essentiels à notre épanouissement, et cela contribue à un meilleur mental (il se muscle en même temps)😃🏃♀️🏇👏
Je te remercie beaucoup pour ces mots si chaleureux et encourageants ! J’essaie en effet de suivre un fil conducteur dans le déroulé des différentes Chroniques. Pour ma part ce fut tout un cheminement de réflexion entre aspirations de vie et professionnelles que j’essaie de retranscrire en espérant que cela réponde aux questionnements des lecteurs 🙂
Eh bien voilà qui va me motiver, d’autant plus que je vais sérieusement reprendre le Miracle Morning en septembre : ces derniers temps je le pratique de façon… disons assez vague, certains savers sont passés à la trappe, notamment l’activité physique.
Bon après il fait très chaud chez moi l’été, donc à part nager à la mer, j’évite de bouger (#LaMeufQuiSeChercheDesExcuses) ^^.
J’envisage cependant de reprendre la marche de façon un peu plus soutenue à partir de la rentrée. C’est le seul sport, avec la natation, que j’accepte de pratiquer (sauf si danser comme une idiote toute seule dans son appartement compte comme aussi comme une activité sportive ^^) parce que sinon je hais le sport ! Je cours uniquement s’il y a une bestiole qui essaie de me bouffer qui me court après… ou quand je dois galoper derrière l’un de mes neveux XD !
De plus, je souffre d’un trouble anxieux généralisée ainsi que d’une dépression chronique, et je sais qu’une activité sportive régulière aide à gérer ces maladies. Bref, la meuf va devoir se bouger le popotin et que ça saute ! 😛
J’ai adoré te lire Caro merci pour ton commentaire !
Alors on est bien d’accord que la marche c’est de l’activité physique, et même la danse n’importe comment XD. Plus sérieusement, j’en parlais avec le coach APA (Activité physique adapté) du service de rééducation fonctionnelle où j’ai passé 5 semaines et il me confirmait que ce qui compte c’est de pratiquer au moins une activité physique 15/20min d’affilée (la marche notamment). Clairement plus on pratique régulièrement de l’activité physique mieux on se sent (dans sa tête et dans son corps)!
Et pour ce qui concerne les SAVERS, je suis personnellement extrêmement flexible à leur sujet, ce qui compte c’est de trouver ceux qui nous font vraiment du bien ET qui servent aussi un objectif (perso ou pro ou les 2). Par exemple les visualisations et affirmations je les ai pratiquées plusieurs mois en préparation de mon changement de vie (déménagement, goodbye salariat pour me lancer à mon compte etc…); là je suis entre 2 aussi je ne les trouve pas vraiment adaptées… je m’y remettrai quand je le sentirai ; je suis sûre que toi aussi tu peux te fier à ton instinct 🙂 #trustyourself
Hello ! Très bon article je trouve, qui résume bien les bienfaits du sport. Souffrant depuis mes 6 ans (j’en ai 24 aujourd’hui) de problèmes de cervicales et de colonne vertébrale, le sport, bien pratiqué, me permet de réduire les douleurs considérablement, et m’apporte beaucoup de détente. Depuis deux ans je prends moins le temps, et je le ressens autant sur ma santé physique que morale !
Merci Valou pour ton partage. Les douleurs chroniques peuvent être vraiment difficiles à supporter…pas forcément la douleur en elle-même mais plutôt les conséquences collatérales que cela engendre sur notre vie (j’ai été bloquée « que » 2 ans et déjà ça a été un parcours du combattant). Tu dois être particulièrement résiliente et forte vu le temps depuis lequel tu les vis ! Clairement la médecine en France commence à rattraper son retard sur le sujet et encourage de plus en plus la pratique d’activité physique tant que possible et au plus tôt. Ensuite nous restons des êtres humains, avec nos hauts et nos bas…. on ne peut pas être toujours aussi régulier qu’un métronome, il faut garder une bonne doser de bienveillance envers soi-même 🙂