« J’ai beau expliquer à mon collaborateur ce que j’attends de lui, j’ai l’impression qu’on a la même discussion depuis des mois, résultat des courses je n’arrive pas à bien déléguer je suis sous l’eau et je sens une certaine frustration de part et d’autre ! »
Voici le constat exaspéré que mes clients Managers confient une fois à l’intérieur des 4 murs de cet espace sécurisé mais challengeant que nous créons chez BWLW lors des sessions de coaching ou de formation.
Finalement, quelle est la différence entre déléguer et autonomiser (et pourquoi s’en préoccuper) ? Et surtout, comment promouvoir l’autonomie d’un collaborateur grâce au Cycle de la dépendance et de l’autonomie ? C’est bien ce dont nous allons discuter dans notre série de deux articles « Déléguer ou Autonomiser ? Optimisez votre management » puis » 2 clés pour autonomiser et augmenter la performance » à paraître très vite !
Déléguer ou autonomiser : quelle différence en management ?
La ressource la plus précieuse d’un décideur (dirigeant, manager…) c’est la marge de manœuvre. Que l’on parle de temps ou d’argent, il (vous!) en manque souvent au moins un des deux…
Chaque recrutement, chaque collaborateur représente un investissement précieux pour une organisation, tant en richesse humaine qu’en ressources mobilisée.
« Ne l’oublions pas, l’objectif d’un recrutement c’est de faire que 1+1 = 3 : non pas en charge de travail, mais en création de valeur ! Comment ? En faisant émerger le meilleur de chacun et chacune. »
Et c’est là que distinguer Déléguer et Autonomiser devient absolument essentiel pour un manager en quête de performance, d’efficience (et de plaisir)… sur la durée.
A lire « Cheval et équitation : 3 leçons de Leadership et de Management (et un trou dans la raquette)«
Autonomiser : le préalable indispensable pour un management performant
Autonomie : LE mot sur lequel j’ai le plus accroché pendant ma certification de coach. En grec ancien « autonomos », pour « auto » soi-même et « nomos » la loi ou la règle , signifie donc selon ses propres lois.
Ainsi, autonomiser converge avec cette valeur chère chez BWLW : l’empowerment.
Donner les clés, à un collaborateur par exemple, pour s’auto-diriger et prendre des décisions indépendantes, qui font sens et produisent des résultats efficaces tout en générant de la satisfaction grâce à la liberté et la créativité permises à l’intérieur d’un cadre clairement défini.
Déléguer et Autonomiser : ça ne se décrète pas, ça se construit !
En conclusion, l’erreur c’est de décider de déléguer, alors que c’est un processus qui se construit AVEC le collaborateur et qui requiert au préalable une latitude décisionnelle et d’autonomie !
D’ailleurs, dans notre prochain article, je vous partagerai 2 axes clés pour accompagner l’autonomisation d’un collaborateur et augmenter la productivité et la performance collective :
- La posture de manager-coach, ou l’art de l’écoute active et du questionnement pour faire émerger plutôt que (« bêtement ») faire-faire.
- Un outil puissant d’accompagnement de la dépendance vers l’autonomisation !
D’ici, là vos retours d’expérience et vos bonnes pratiques sont les bienvenues en commentaires !
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