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Blues au retour des vacances ? 10 questions (et un dessin) pour faire le point sur sa carrière

Chronique #6

Vacances finies, vos rêves aussi ?

C’est la rentrée et les Chroniques du Papillon sont de retour ! Cette rentrée de Septembre est particulière pour moi puisqu’elle marque le VRAI tournant de notre installation à Marseille avec l’école des filles qui a repris et moi qui reprend un rythme de travail (sauf que maintenant c’est pour moi, en préparation de ma future activité). Donc après vous avoir parlé de l’importance du développement personnel et de la mise en place du routine qui vous fait du bien, il est temps de s’attaquer à la carrière en cette rentrée !

Les vacances c’est un peu notre idéal. Mais quand l’écart entre la réalité notre vie quotidienne et celle que l’on met en place momentanément pendant les congés est trop grand ; c’est comme un coup porté à notre esprit qui nous montre à quel point notre vie n’est pas alignée avec nos aspirations profondes.

Alors, simple rêverie ou vrai problème ? On va voir dans cette chronique quand et quelles questions se poser sur sa carrière.

Le reality check

Je me revois parfaitement avec le Blues de retour de vacances. Chaque. Année. Quelle que soit le moment où je partais en vacances, début d’été, milieu, fin, après tout le monde, bref, je n’y coupais pas… Ça vous parle ?

Et si je vous dis, que chaque année je repassais en revue mon boulot, ma carrière que je mettais systématiquement en perspective avec les vacances (surtout si on partait en bord de mer, c’est-à-dire, à tous les ans). Cela vous rappelle des souvenirs ?

Et pourtant j’ai été passionnée par chacun des postes que j’ai occupé. Mais les vacances me rappelaient toujours à ce je ne sais quoi qui me laissait un goût de vide en reprenant le boulot. Que quelque chose clochait.

Heureusement (ironique hein), après 15 jours à 3 semaines de vacances tu es bien trop sous l’eau dès ton retour pour pouvoir t’en préoccuper bien longtemps. Et donc cela revient comme un boomerang… chaque année. Sauf que ces blues étaient de plus en plus marqués. Voire même commençait carrément pendant les vacances ce qui m’empêchait d’en profiter pleinement !

La question du timing

Quand se poser des questions sur sa vie professionnelle ?

Il est très rare de trouver le moment idéal pour initier de potentiels changements : nouveau poste, nouveau projet, nouveau boss, nouvel appart, nouveau conjoint, mariage, bébé, vacances, re-bébé (ou mariage !), etc…

Certains moments peuvent faciliter un mouvement (par exemple congé maternité).

Dans l’absolu il n’y a jamais de moment parfait.

Il faut garder l’œil ouvert sur son environnement dans son ensemble afin d’être stratégique et veiller à ne pas manquer des opportunités.

Le syndrome de l’éternel Junior

Même si l’évolution des rythmes professionnels pénalise de moins en moins des expériences de courtes durées ; il faut quand même rester vigilant et suffisamment humble pour se dire qu’on ne peut pas devenir senior à un poste en un ou deux ans…

Dans son CV, il est préférable de pouvoir justifier d’au moins une expérience professionnelle d’environ 5 ans afin d’apporter une expertise réelle à l’entreprise.

Peu importe que ce soit la première ou les suivantes, mais au moins une expérience « longue ». Les autres postes, dont les durées seraient plus courtes, auraient dans ce cas pour but d’acquérir des compétences complémentaires et ainsi proposer un panel d’aptitudes large et pourquoi pas unique/original pour se distinguer des autres.

Donc avant de considérer tout mouvement, il est intéressant de se pencher sur ses postes précédents pour déterminer si l’on a vraiment creuser l’apprentissage d’un métier pour se dire expert, au risque de rester un éternel « Junior ».

Transition vs. Chaos

On l’a dit, on voit un nombre croissant de professionnels changer sans cesse de boulot : tous les ans, tous les 6 mois, sans faire de réelle avancée professionnelle (et/ou personnelle).

Au-delà de la possible stagnation par manque d’apprentissage suffisant de nouvelles compétences, il y a aussi un autre effet « secondaire ». En effet, ces changements résultent très souvent en une première période « d’euphorie », avec toutes les nouveautés que les nouvelles responsabilités, nouveaux clients et/ou collègues impliquent. Puis comme un enfant à Noël, passé quelques minutes (ou quelques mois pour les adultes au travail), le soufflet retombe… (Je vous jure je n’ai pas 79 ans mais j’aime cette image !).

C’est LE piège auquel on est tous tenté de succomber : le changement pour le changement. Or, comme le dit si bien Brendon Burchard, High Performance  Coach, suivi par des millions de personnes :

« Le changement pour le changement, c’est le chaos ».


Tout changement professionnel (s’il est choisi bien évidemment) doit s’ancrer dans un projet et donc se faire avec intention.

Car plus pour plus  – argent, responsabilité, taille de l’équipe – ne se suffit souvent que très peu de temps.

Les questions qui piquent mais qui sont nécessaires :

Carriériste, un gros mot ?

Passer d’un poste à un autre nécessite une réflexion systématique sur l’opportunité à saisir vs. nos ambitions à plus long terme. Mais encore faut-il avoir un projet à plus long terme ! Et qu’on se comprenne bien, tout comme le programme sportif n’est pas réservé aux seuls athlètes, les ambitions ne sont pas réservées qu’aux carriéristes (d’ailleurs connoté très péjorativement … mais je ne veux pas m’égarer).

Car, vue le nombre d’heures qu’on y consacre chaque semaine, un projet professionnel fait partie de notre projet de vie !

On a le droit d’avoir des ambitions professionnelles ; et des exigences aussi d’ailleurs.

Mais il faudra être au clair sur ce qu’on est prêt (ou pas) à donner (de soi), investir ou renoncer.

Pour faciliter votre réflexion et vous aider à cerner à quel stade vous en êtes, je vous ai listé 10 questions à se poser pour faire le point sur sa carrière (et sa vie, car j’ai beaucoup de mal à dissocier les deux).

  • Suis-je heureux de me lever le matin ?
  • Comment en suis-je arrivé à ce job ?
  • Est-ce que je continue d’apprendre ? Suis-je challengée ? (trop, pas assez, suffisamment ?)
  • Je fais la même chose dans 1 an, comme je le vis ?
  • Mon poste m’offre-t-il des opportunités de développement ? A quel horizon ? Avec quelles certitudes ?
  • Est-ce que j’estime être suffisamment payée
  • Où je me vois moi dans 2 ans ? Dans 5 ans ?
  • Que voulais-je faire quand j’étais plus jeune ? (est-ce toujours une envie nichée quelque part ?)
  • Si je n’avais aucune contrainte, que ferais-je ?
  • Que ce se passerait-il dans ma vie personnelle si je décidais de ne pas changer ? De changer ?

Et comme un dessin vaut généralement mieux qu’un long discours, je vous ai concocté un arbre décisionnel fun pour illustrer ce cheminement !

Alors, avez-vous pu répondre à ces questions ? Certaines ont-elles suscité des difficultés ou un malaise ?

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Donnez-moi votre avis en commentaire ou sur Instragram je suis curieuse de le connaître !! 

15 commentaires sur “Blues au retour des vacances ? 10 questions (et un dessin) pour faire le point sur sa carrière”

  1. Chacun peut se retrouver dans le blues de la rentrée. Je médite sur le fait de faire le grand-écart sur sa vie quotidienne et sur le rythme des vacances. Changer ses habitudes mais pas trop…hum pas toujours facile! Tes conseils sont simples, ludiques et suscite la réflexion. j’aime beaucoup 🙂

    1. Merci infiniment Sibylle pour ces mots chaleureux ! Comme tu le dis pas toujours facile d’être à la fois réaliste mais aussi de faire une place pour se rapprocher de son mode de vie idéal, j’espère que cet article pourra contribuer à aider à faire le point 🙂

  2. Ce sont des réflexions que je me suis posée à mi parcours de l’année. Je me suis demandée est ce que je voulais finir encore une année comme ça. Visualisé ce quz j’aimerais être à 40 ans et surtout ce que je n’aimerais pas être. Tant de questions qu’il faut se poser un jour n et ton article les reprend parfaitement. Je dirais même qu’il est valable toute l’année. Aujourd’hui je suis Entrepreneuse et je suis contente de m’être lancée

    1. Un bel exemple merci Yasmine pour ton partage ! C’est vrai qu’il est important de s’interroger de temps à autres… On est parfois tellement là tête dans le guidon qu’on n’en a pas conscience. Mais j’ai l’impression qu’une vraie prise de conscience s’élève c’est vraiment encourageant 😊

  3. Très inspirant comme article, merci beaucoup ! Faudrait que je me penche sur ton workbook 🙂
    L’infographie de la fin est super sympa aussi, j’ai bien aimé la lire !

    Suis-je heureux de me lever le matin ? Pas vraiment non
    Comment en suis-je arrivé à ce job ? Par passion, à l’origine
    Est-ce que je continue d’apprendre ? Suis-je challengée ? (trop, pas assez, suffisamment ?) Je continue d’apprendre et suis challengée mais c’est surtout le manque de stabilité de l’emploi qui pèse
    Je fais la même chose dans 1 an, comment je le vis ? Mal, j’ai un besoin constant de changement, j’ai du mal avec la routine
    Mon poste m’offre-t-il des opportunités de développement ? A quel horizon ? Avec quelles certitudes ? Ca dépend de mon employeur, vu que cela varie régulièrement. Les certitudes sont toujours un peu aléatoires.
    Est-ce que j’estime être suffisamment payée? Clairement pas non.
    Où je me vois moi dans 2 ans ? Dans 5 ans ? A l’étranger ou en France dans une nouvelle situation je l’espère
    Que voulais-je faire quand j’étais plus jeune ? (est-ce toujours une envie nichée quelque part ?) Je voulais être prof, c’est ce que je suis. Sinon je voulais être architecte, et pour le moment non cette envie n’est pas spécialement présente.
    Si je n’avais aucune contrainte, que ferais-je ? J’ouvrirais mon entreprise dont le projet me trotte en tête depuis quelques mois
    Que ce se passerait-il dans ma vie personnelle si je décidais de ne pas changer ? De changer ? De ne pas changer ? Je resterais avec mon moral aléatoire et ça pèserait sans doute dans mon couple et avec mon entourage. Pour ce qui est du changement, tout dépend de quel type de changement … si je décide de repartir vadrouiller à l’étranger ça pourrait renforcer ou détruire mon couple …

    Voilà voilà et une question concernant les fameuses 5 années minimum pour ne plus être un éternel junior : il faut que ce soit dans la même entreprise absolument ou au moins le même domaine ?

    Merci à toi pour ce contenu !

    1. Je te remercie infiniment d’avoir pris le temps de partager ton ressenti sur cet exercice (et te prie d’excuser ma réponse tardive, le message s’est coincé en attente). Cela m’a interpellée la difficulté que tu as avec la routine, de faire pareil alors que tu partages éprouver de la difficulté avec le manque de stabilité de ton emploi 🙂 . Je demande toujours pourquoi est-ce que l’absence de nouveauté nous est difficile ? Pourquoi ai-je besoin constamment de changement ? Sachant que tous les changements demandent beaucoup d’efforts, d’énergie, etc.. pour s’adapter. Arriver à rester avec soi-même dans une situation stable peut être un exercice intéressant avant d’entamer un autre changement, qu’en penses-tu ? Si ce n’est pas déjà fait je t’invite à télécharger le workbook, qui peut vraiment t’aider à creuser ces questions… et cela ne t’engage rien du tout 🙂 Au plaisir d’échanger avec toi.

  4. Très bel article et j’aime beaucoup l’idée de l’arbre décisionnel.
    Moi je suis heureuse de me lever tous les matins et continuer mes projets professionnels depuis que j’ai pris la décision de devenir infopreneuse.
    Béatrice

    1. Merci pour ces mots si positifs Béa ! Heureuse que tu aies trouvé le job qui te corresponde. Cela n’arrive jamais tout seul, c’est la résultante de choix (plus ou moins conscients), aussi nravo a à toi 😊🌞

  5. Je trouve ça super comme sujet en plus je me retrouve dans ce que tu écris. C’est très intéressant comme réflexion, je suis en pleine réflexion sur le chemin que je vais emprunter et ton arbre réflexionnel est intéressant merci beaucoup ❤

    1. Vraiment heureuse que mon article puisse contribuer à t’aider dans ta réflexion ! Je suis passée par là et je sais à quel point on peut se poser 1000 questions… Aie confiance en toi et ta capacité de jugement, toutes les voies sont intéressantes et rares sont les choix vraiment définitifs 🙂

  6. Je me suis reconnue dans de nombreux points dans ton article notamment le retour de bâton après les vacances lorsqu’on doit reprendre le travail… Merci pour le ebook gratuit et les questions sont super intéressantes donc je vaus tâcher d’y répondre ^^

    1. Merci infiniment Olivia pour ton retour qui me touche sincèrement. J’espère avec ces contenus pouvoir aider à éclairer ton cheminement, n’hésites surtout pas à revenir vers moi si tu as des questions 😊

  7. Hello ! La vie est elle-même un grand projet😍. Il est vrai qu’il est bon de prendre le temps de s’arrêter régulièrement, de faire le point de se poser des questions, pour savoir ensuite quelles nouvelles directions prendre, quels choix effectués, quel chemin continuer…🤩.pour le travail, mais aussi pour tous les secteurs de la vie…Tes questions à la fin sont super, car elles s’ adressent à l’aspect émotionnel de la personne, et c’est là que se trouvent toutes les réponses…😍

    1. Je crois en effet profondément que le nous ‘rationnel’ ne suffit pas à prendre la voie la plus épanouissante. D’un point de vue totalement rationnel je n’avais strictement aucune raison de quitter ma précédente carrière d’ailleurs 🙂 J’irais même parfois à dire que trop de rationnel tue le rationnel ; quand on est déconnecté de ses émotions, de ses valeurs trop longtemps, c’est souvent le corps ou le mental qui nous le font savoir, et c’est rarement joli-joli ! Je te remercie infiniment pour ton retour 🙂

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