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Équilibre vie pro / vie perso : pourquoi ce n’est pas possible (et ce n’est pas grave)

Chronique #02

J’aurais aussi pu intituler cet article « famille, amis, carrière : peut-on tout avoir ?« . Car finalement c’est de cela qu’il s’agit à propos de l’équilibre vie pro / vie perso : arriver à s’épanouir sur tous les fronts. C’en est presque (?) devenu une injonction de vie : être au top partout (et dans la bonne humeur svp !). Un professionnel accompli, un super parent, époux (épouse, compagnon, rayez la mention inutile), faire du sport, avoir une vie sociale, voire même du bénévolat, etc… Heu, qui sent les palpitations qui montent rien qu’à lister toutes nos casquettes ?  Attention spoiler : non tout avoir n’est pas possible ! Mais je vais vous expliquer pourquoi ce n’est pas grave, au contraire! 

Pourquoi l’équilibre pro/perso est obsolète

L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’a jamais aussi difficile à atteindre que les barrières entre les deux s’amenuisent à vue d’oeil.

#1 Flexibilité du travail et le « blurring ».

Flexibilité

Commençons par ce que nous tentons tous de négocier toujours un peu plus : la flexibilité des horaires. Pouvoir arriver ou partir plus tôt, plus tard, en fonction de nos contraintes ; travailler de la maison, à jours fixes ou en fonction de nos besoins, c’est tout cela que j’appellerai flexibilité du travail.

Alors bien sûr, c’est hyper pratique de ne pas avoir à stresser d’arriver en retard au boulot (sauf si on a des Rdv mais c’est un autre sujet) quand on doit emmener son enfant chez le pédiatre à la première heure le matin ; où de travailler à la maison parce qu’on a subi une inondation et qu’on attend le plombier.

Mais la flexibilité a un prix : la connexion perpétuelle.

Blurring

Qui vient de l’anglais blur, flou. Laptop, téléphone portable : je ne vous apprendrai rien, le travailleur flexible et nomade est tout le temps joignable. Alors oui il y a le droit à la déconnexion. Mais dans les faits, le travailleur nomade a tendance à se montrer ultra disponible et réactif pour bien justifier qu’il travaille et ne passe pas sa journée à mater Netflix (je plaisante 😉) ! En effet, une étude de Michael Page rapporte que « 3 salariés sur 4 consultent leurs mails ou répondent à des appels en dehors de leur temps de travail ».

Mais la réciproque est vraie : 81% des cadres et managers résolvent des problèmes personnels sur leur temps de travail. Et c’est normal, beaucoup de sujets peuvent être traités en ligne ou au téléphone ; et les horaires de bureau de l’administration sont souvent compris pendant nos horaires de travail donc… pas de miracle !

#2 Les relations sociales au travail

Ensuite, les relations au travail ont beaucoup évolué. Le côté casual des relations et le temps passé sur son lieu de travail font que nos collègues sont souvent (bien) plus que cela. C’est une très bonne chose d’ailleurs ! C’est quand même bien plus agréable de passer ses journées, ou une partie, avec des gens dont on apprécie la personnalité et avec qui l’on partage plus que des tableaux excel. Mais cela signifie aussi que l’on peut se préoccuper de problématiques professionnelles en allant boire un verre le soir, en sortant le weekend etc… Reste à savoir s’il s’agit de Networking, dans une démarche de construction de réseau et de son projet professionnel ; où est-ce une sorte de déformation / défouloir qui enlève au groupe la capacité de se sortir de cet environnement pro et de partager d’autres points communs ?

#3 L’impossible équation

Donc on s’occupe du perso pendant le travail, du boulot le soir, le weekend ou encore en vacances (les femmes cadres plus que les hommes d’ailleurs, contraintes par des horaires un peu moindre en semaine… Source : Cadre O). On fréquente nos collègues en dehors du bureau, voyons nos proches pour déjeuner ou un café. 

Finalement nous ne sommes jamais pleinement à notre activité, et souvent frustrés de pas atteindre la « performance » qu’on souhaiterait vraiment. Et c’est là qu’est vraiment le problème. Or je pense que nous serons tous d’accord : 

On ne peut pas être à 100% partout !

Culpabiliser de finir tard plutôt que de coucher notre enfant. Stresser au sujet d’une grosse réunion quand on est à la maison. Reporter pour la 8è fois notre séance de sport, etc… Qui ne se reconnaît pas ?

Pour être en équilibre, il faut choisir

Donc trêve de suspense : non on ne peut pas tout avoir. Le fameux équilibre entre vie pro et perso n’existe pas. Tel un arc-en-ciel, à chaque fois que l’on pense s’en approcher il s’évapore.

La solution n’est pas dans un équilibre illusoire ; mais plutôt dans les choix de vie que nous serons prêts à faire. Ceux qui feront de nous des adultes responsables et épanouis.

Veut-on vraiment (tout) ce qu’on peut?

Déjà une question primordiale. Au-delà des injonctions d’être un superman ou une superwoman, voulez-vous vraiment tout avoir ? Ou je reformulerai : voulez-vous vraiment tout ce que vous pouvez (faire, accomplir, etc…) ?

Bien souvent, nos quotidiens sont tellement remplis qu’on enchaîne d’une tâche, mission, réunion, à l’autre sans lever la tête du guidon. Sans réfléchir à pourquoi nous faisons les choses.

Je crois qu’il est sain, à certains moments de sa vie, de se poser et de s’interroger sur chaque morceau qui compose nos journées ; et de s’interroger sur le pourquoi. Attention, le pourquoi à long terme !

Le Pourquoi à long terme ?

Un bon moyen d’arriver à ce Pourquoi au long terme est de dérouler les chaînes de causalité au plus loin que nous pouvons.

Je vous propose cet exercice, qui m’a beaucoup aidée :

Exemple :
Vite je suis en retard pour cette réunion ⇒ Pourquoi dois-je y aller ?
Parce que je dois faire valider mon plan stratégique au Comex  ⇒ Pourquoi est-ce important ?
Ce sera le plan de route de mon poste et ma crédibilité auprès du management ? ⇒ Pourquoi cela me préoccupe ?
Parce que ce type de présentation est déterminant pour la suite de ma carrière ? ⇒ Quelle sera la suite de ma carrière ?
Je vise le poste X ? ⇒ Pourquoi ce poste X et pas un autre ?
Parce qu’il me permettra d’accomplir Y et obtenir Z ⇒ Y et Z font-ils partie de mes valeurs ?
Etc … A vous de jouer !

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Choisir c’est être libre

A partir du moment où nous sommes capables d’identifier ce qui fait sens, et ce qui n’en fait pas ; il devient beaucoup plus aisé de faire des choix (et de s’y tenir).

Par exemple au travail : je suis ambitieuse et je souhaite vraiment avoir une carrière de dingue. Tout est là pour que cela puisse arriver ; pourtant je ne suis pas prête à faire certains sacrifices (ma vie de famille par exemple). Donc je pourrais, mais je ne veux pas.     

Aussi finalement la question n’est pas tant que de trouver l’équilibre impossible en se répétant le quelque peu culpabilisant « quand on veut on peut » qui fait de nous les bons élèves qui cherchent à plaire à tout le monde.

Mais plutôt de s’assumer en tant qu’adulte accompli et responsable de ses choix de vie. Alors là, tout devient possible !

Et vous, avez-vous trouvé vos priorités de vie ? Je serais ravie d’en entendre plus sur votre expérience en commentaire ou sur Instragram.

34 commentaires sur “Équilibre vie pro / vie perso : pourquoi ce n’est pas possible (et ce n’est pas grave)”

  1. Hello, je tombe sur cet article et il arrive à point nommé. Je suis en train de créer mon entreprise, j’ai choisi de ne plus être salariée et de me servir de cette opportunité pour développer mon idée.
    Pour changer de voie je me suis demandée si je préférais la sécurité d’un emploi salarié ou l’épanouissement de travail selon mes valeurs et mes envies sans sécurité financière (seulement au début je l’espère). Alors le bon vieux quand on veut, on peut très peu pour moi. Oui on se donne les moyens mais parfois on assume de ne pas tout vouloir.

    1. Hello Élise, tout d’abord merci d’avoir pris le temps de commenter ! Je comprends absolument ton point de vue, nos chemins se ressemblent 🙂 Un livre qui m’a bcp apportée sur le sujet c’est « L’art de l’échec » de Charles Pépin si jamais c’est le genre de lecture que tu apprécies je te le recommande grandement ! À bientôt !!

    2. Coucou j’ai trouvé ton article très intéressant et il m’a fait bcp pensé à un exercices à propos de valeurs que j’ai fait il y a quelques mois. Cela m’a permis de réaliser qu’elles étaient les priorités dans ma vie. Pour autant je trouve très difficile de faire certains choix car pour autant l’objet de nos priorités n’est pas’forcement réalisable même à long terme. Il y a une forme d’incertitude qui est très angoissante, je trouve et qui pousse souvent à remettre en question les choix personnels que j’ai pris au dépend des choix professionnels…

      1. Olivia merci beaucoup pour ton retour !
        Ce matin j’écoutais un podcast de la coach américaine susan hyatt. Elle parlait notamment d’avoir des objectifs très ambitieux (par exemple je la cite, louer un yacht pour une fête avec ses clients ; organiser des conférences partout dans le monde, etc…), du coup par forcément réalisables quand on débute. Mais que s’ils nous tiennent vraiment à coeur, rien n’empêche de faire preuve d’imagination, et de les remodeler en plus petits, atteignables, nécessitant peu de moyens et un peu d’huile de coude (par exemple louer des vélos et faire le tour de la ville à place ; ou organiser une conférence chez soi ou dans un petit café, etc…). Je ne connais pas la priorité à laquelle tu fais allusion en particulier, mais y’at-il une manière que cela puisse s’appliquer aussi pour toi ? Dans tous les cas, si tous les objectifs de vie ne sont pas forcément atteignables, ou du moins pas à court terme, ils n’en restent pas moins révélateurs des valeurs qui nous importent, et que l’on souhaite appliquer dès à présent. 🙂

  2. Ton article est plein de sens, c’est vrai que l’on aimerait être sur tous les fronts aujourd’hui et que l’on se perd parfois à vouloir mener toutes les batailles! Merci pour ton article 🙂

    1. Hello ! Merci beaucoup pour ton commentaire ; effectivement je crois qu’à un moment donné de sa vie il est sain de choisir quelles « batailles » on veut vraiment mener pour trouver son épanouissement 🙂

  3. Hello Farah, le titre de ton article m’a interpellé..
    Je respecte ton point de vue qui se défend et se comprend.

    L’équilibre vie pro-vie perso, selon moi, existe à partir du moment où l’on connait nos objectifs, que l’on poursuit les bonnes choses et surtout, que l’on se fixe des règles.

    Nous pouvons être à 100% par tout, mais pas en même temps. Le travail c’est le travail. La famille c’est la famille.

    Si par exemple, je m’autorise à régler un soucis professionnel lors de mes vacances, non seulement je n’ai pas priorité mais je crée une mauvaise habitude.

    Le manque d’équilibre conduit les personnes à être malheureux. Ils sont frustrés au plus profond d’eux car ils aimeraient passer du temps avec leur conjoint et enfants mais ne « peuvent » pas. C’est ainsi que beaucoup créent des entreprises. En pensant que cela leur permettra d’avoir plus de temps libre. Mais … C’est une autre réalité.

    Selon moi, le manque d’équilibre ne vient pas des horaires de travail ou des relations amicales hors horaires bureau. Le problème se situe au niveau des personnes elles-mêmes..

    Sans priorité, sans règle et sans objectifs, oui l’équilibre vie pro/vie perso n’existe pas.

    1. Hello ! Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de commenter 🙂 je crois qu’in fine nos points de vue se rejoignent pas mal ; car souvent on parle d’équilibre en termes de temps passé à chacune des activités et ça c’est très difficile (voire impossible!); c’est là que la question du choix et des priorités est fondamentale comme je l’explique en dernière partie de l’article. Ce que je voulais dire par « on ne peut pas être à 100% partout », ce n’est pas tant sur le moment (au boulot c’est le boulot, à la maison c’est la maison ; sauf que quand on senior manager c’est plus compliqué…) que dans l’absolu : par exemple il me semble absolument inconciliable de vouloir mener une carrière de senior manager avec tout le dévouement que cela implique (je travaillais avec le Board d’une boîte cotée donc je vois bien), et en même temps une maman présente pour ses enfants, quand elles sont malades, quand elles ont un spectacle, quand elles sont fatiguées et devraient rester à la maison… (Je parle de mon expérience, mais pas que…). Mais on en revient à la question des priorités, comme tu le rappelles parfaitement 🙂 ; et de travailler sur soi pour trouver les siennes. Parfois on y arrive tout(e) seul(e) mais parfois on peut avoir besoin d’une aide extérieure, comme celle d’un coach par exemple. Je te souhaite un très beau weekend !

  4. Ton article est très intéressant et bien écrit, j’ai adoré le lire ! Je suis d’accord avec toi : il s’agit de choix, à nous de savoir à quoi on accorde le plus de temps, de préoccupation, d’esprit. A nous aussi d’essayer de nous poser des limites pour éviter ce fameux flou dont tu parles. Je l’ai vécu, sans que ce soit ma volonté mais parce que le mode de fonctionnement de mon travail était comme ça et mon besoin de liberté s’est plus que jamais réveillé ! Au final, c’est en apprenant à se connaître qu’on arrive à affiner toutes ces choses.

    1. Merci beaucoup pour tes mots emplis de bienveillance ! La connaissance de soi est clé comme tu le dis si justement, et c’est un vrai apprentissage, mais encore faut-il le savoir ! 🙂

  5. Hello ! Un super article qui évoque ce retour sur le sens profond de nos choix. Cet aspect émotionnel, qui devrait guider nos pas et non pas notre mental. Les meilleurs choix ne sont pas forcement les plus logiques. Pour ensuite lâcher-prise sur le reste….😃

  6. Bonjour Farah, ton article me fait écho et arrive à point nommer! L’équilibre vie pro-vie perso est parfois difficile à atteindre et surtout à maintenir! Alors quand ça dégringole et bien tu as raison de le souligner ce n’est pas grave. Oui ce n’est pas grave par ce que ça a le mérite de nous réinterroger sur ce qui fait sens, ce qui nous fait avancer, courir même et nous tire vers le haut! J’aime ton article plutôt déculpabilisant et qui propose une dynamique positive!

    1. Ho Sybille je suis sincèrement ravie que tu aies pu trouver mon approche deculpabilisante c’était vraiment mon objectif ! Je pars du principe que si on s’interroge sur tous ces sujets c’est qu’on fait déjà beaucoup et au mieux ! Je te souhaite en tout cas de (re)trouver l’équilibre qui te convient le mieux 🙂

  7. Hello, ton article est plein de bons sens. Pendant des années, j’ai privilégié ma vie pro à ma vie perso, ce qui m’a amené à un burn out sévère. Aujourd’hui, j’ai tendance à vouloir trouver un juste équilibre mais je me rends compte que je ne suis plus capable de donner autant au travail. Je privilégie donc ma vie perso

    1. Merci Nyna pour ton message ! C’est effectivement le risque que l’on prend s’en apercevoir notamment quand on commence à bosser, de tout donner pour le travail, sauf que ce n’est pas un sprint c’est un marathon, qui nécessite d’être bien dans sa tête, et ça passe par le perso !

  8. Coucou, merci pour ton article très intéressant !
    Effectivement l’équilibre pro/perso est toujours difficile à atteindre, encore plus lorsqu’on est son propre patron 😉 mais comme tu le dis, c’est pas grave il faut juste savoir ce qu’on veut et faire ses choix en conséquences 🙂

  9. Tout est dit !! C’est exactement ce qu’il me manquait… comme ci jusque-là je cherchais à être parfaite partout dans vraiment me poser les bonnes questions !! Sans doute par peur d’etre Juger !! Au final nous avons le droit de faire nos propre choix…

  10. Hello Farah,
    Quel bel article qui pousse à la réflexion! J’ai beaucoup apprécié te lire.
    En effet cet « équilibre » est dur à définir.
    Souvent, on aimerait que le pro et le perso soient chacun à 50% mais l’équilibre en réalité est bien plus complexe. L’équilibre, c’est finalement une répartition du pro et du perso qui varie en fonction de chacun et en fonction de nos envies et objectifs. Après, est-ce que cet équilibre que nous souhaitons est possible à atteindre? Je ne sais pas réellement.
    De plus, on est beaucoup formatés par la société et parfois certains recherchent un équilibre qu’ils ne veulent pas réellement. Moi par exemple, à un moment je croyais vouloir une carrière incroyable, monter les échelons et avoir un très bon salaire. Finalement, il se trouve que tout ce que je veux, c’est être heureuse et faire un travail dans lequel je m’épanouis.
    En tout cas merci pour cet article qui m’a beaucoup plu et fait réfléchir.
    Tia

    1. Tia merci pour ton commentaire qui me va droit au cœur. Ton cheminement me parle parfaitement, je suis actuellement dans ce processus de recentrage sur ce qui compte pour moi. Et je te rejoins quand tu dis que souvent on essaie de faire 50/50 entre les pro et perso alors que le plus important est de trouver l’équilibre ou l’organisation qui nous convient vraiment (et non celle que l’on pense que l’on devrait avoir !), à bientôt !
      Farah

  11. Je crois que cet article résonne en beaucoup d’entre nous ! On souhaite tous le plus et le mieux. Le tout est de savoir ce sur quoi nous sommes capables de passer outre et ce sur quoi nous ne trancherons pas. Mais il n’est pas toujours évident de savoir/pouvoir faire un choix. La question pour moi est : « suis-je épanouie ? » Si le doute commence à s’installer, c’est que mes priorités ont été mises à mal et je corrige le tir (enfin j’essaie !) Merci beaucoup pour cet article qui me fait prendre conscience que nous avons presque toutes les mêmes problématiques !

    1. En effet cette question de son épanouissement est primordiale. dans certains cas, on est tellement déconnectée de nos besoins et de nos aspirations que répondre à cette question peut devenir difficile voire impossible. Quand c’est le cas c’est qu’il y a urgence à se recentrer un peu, mais en effet dans la mesure du possible il est préférable de ne pas attendre de telles extrêmes… Merci infiniment d’avoir pris le temps de partager ton ressenti! 🙂

  12. je me reconnais assez dans ton article, salarié, auto entrepreneur, blog et vie sociale à gérer, j’ai l’impression d’être un chat et d’avoir une multitude de vies. Qu’il faut sans cesse expliquer, il y a ceux qui ne comprennent pas que débuter une entreprise demande du temps, ceux qui ne comprennent pas que j’ai parfois envie de rester tranquille. Et puis j’ai décidé d’appliquer ma formation lâcher prise. Oui ce n’est pas possible d’être sur tous les fronts et ce n’est pas grave. J’arrête de me sentir coupable parce que j’ai passé une journée sur le canapé au lieu de travailler. On essaye de gérer du mieux qu’on peut, trouver le bon combo pour éviter le burn out. Et c’est déjà pas mal.

    1. Ho Yasmine merci pour ces mots poignants !! Je suis intriguée c’est quoi la formation lâcher prise à laquelle tu fais référence ? Et comme je te rejoins, on déploie des tonnes d’énergie pour faire au mieux tant que possible, mais il est primordial de l’entretenir cette énergie, autant physique que morale… Déjà quand on ne ressent plus ou du moins pas autant le besoin de se justifier auprès des autres, une belle avancée a été faite 🙂

      1. c’est une formation interne dans mon boulot. Pour résumer, ça nous apprend qu’on ne peut pas tout maîtriser et c’est normal, que certaines fois on ne pourra rien changer. Et surtout que de laisser tomber, ne veut pas forcément dire abandonner au sens péjoratif du terme. Il y a certains combats qui sont plus destructeurs que bénéfique et il faut savoir prendre du recul et passer à autre chose.

        1. C’est très intéressant!! En effet toutes les batailles ne sont pas bonnes à mener et comme le disait Epictète : « Ce qui dépend de toi, c’est d’accepter ou non ce qui ne dépend pas de toi » 🙂

    2. Hello Farah !

      Merci beaucoup pour ce super article !
      Je suis complètement d’accord avec toi sur l’importance de définir ses priorités et les choix qui en découlent.
      La société aujourd’hui nous pousse à vouloir tout faire (et je pense que c’est encore plus vrai pour les femmes qui doivent être à la fois des supers business-woman, des mamans parfaites et des femmes épanouies et bien dans leur corps, et le tout avec une vie sociale bien active of course..) et pourtant ce n’est pas possible physiquement. Nous avons tous 24h par jour, des besoins essentiels (même si pour beaucoup, c’est le sommeil qui en prends un coup quand on essaye de tout gérer de front hélas) et il faut savoir faire des choix. Et sans réfléchir en amont à ce qui compte vraiment, aux priorités du moment et sur le long terme, on n’est pas capable de choisir.
      Ca me fait penser d’ailleurs au livre « The One Thing », si tu ne l’as pas déjà lu, je te le conseille vivement 😉 (d’ailleurs je me demande s’ils ne parlent pas de l’exercice du « Why » dedans, celui que tu mentionne dans ton article avec les questions pourquoi ? pourquoi je veux faire ça ? et du coup pourquoi ? etc.. en allant jusqu’au 5eme/6eme niveau au moins)
      En tout cas, j’espère que ton article permettra à certains / certaines de déculpabiliser de ne pas arriver à tout gérer et surtout de se poser les bonnes questions pour trouver un équilibre qui dépend vraiment de chacun en fonction de ses aspirations.

      1. Miléna merci pour cette nouvelle référence de livre que je ne connaissais pas (ajouté à ma liste!). En effet, ce sentiment d’être submergé tient au fait de vouloir être partout, en même temps et au top… non seulement ce n’est physiquement pas possible, mais combien même, serait-ce vraiment souhaitable ? Pour ma part il s’agit d’un très très gros travail de lâcher-prise, alimentée à la performance depuis toute petite. Mais tu le dis très justement, la pierre angulaire de ce cheminement réside dans la définition de ses priorités et des no-go, ce que je ne veux pas. Déjà quand on commence à être au clair là-dessus, l’auto-bienveillance vient plus naturellement et chasse cette culpabilité, véritable fléau !!! 🙂

    3. Hello, merci pour ton article qui fait écho à mes activités du moment. Etudiante à distance, j’alterne boulot la journée (24h et heures supps), révisions le soir, profiter de mon amoureux… quant à voir mes amis, c’est très très rare. Ce mois ci, je voulais absolument trouver un nouveau job, mon CDD étant fini, et je n’ai rien trouvé pour un mois seulement. Je culpabilisais beaucoup, j’avais l’impression que les gens allaient me croire feignante, que j’allais manquer d’argent, etc. Et finalement, j’ai réalisé qu’un mois avant mes examens du semestre, se poser et se concentrer sur les révisions était une bonne chose, et que j’avançais bien plus efficacement. Cumuler tout de front, c’est dans ma nature et je ne pense pas changer d’un coup, mais là, je redécouvre ce que c’est qu’avoir du temps. J’en étais arrivée à un stade où, lorsque j’ai mis la pause, j’ai fait des insomnies pendant une semaine, à me chercher de nouveaux objectifs à atteindre, de nouvelles missions pour m’occuper. Merci pour ton article, très déculpabilisant.

      1. Je suis sincèrement heureuse que mon article puisse contribuer à diminuer la pression que tu t’imposes. Je vois absolument de quoi tu parles, j’ai été très stressée par la perspective de ne pas travailler pendant 2 mois suite à notre déménagement (j’avais pourtant mes filles à plein temps qui est déjà un boulot en soi!). Cette panique du vide m’a vivement interrogée sur ses racines : qu’est-ce qui me fait vraiment peur dans l’idée de ne « rien » faire (ou faire moins) ? Est-ce la peur du jugement des autres ? Des croyances que je m’impose ? Peur de me retrouver face à moi-même ? Chaque personne a sa ou ses réponses, qu’il n’est pas banal d’aller chercher 🙂 Bonne chance pour ton examen !

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